L’échauffement débute par des respirations qui favorisent l’ouverture de la cage thoracique, et le lâcher prise.

  

AU THEATRE DE VERRE - Paris 18ème

Puis, on avance sur des lignes, au plus près de la terre, en imitant des postures animales (cheval, lion, éléphant, serpent etc…)

 

 

Les lancers de jambes constituent l’étape suivante : lancer direct, devant derrière, diagonale… et ce le plus haut possible au fil des entraînements.

 

Ces mouvements permettent de renforcer la souplesse des jambes, l’équilibre et l’ancrage au sol du pied de terre, tout en gardant le dos vertical, ce qui étire la colonne vertébrale.

 

 

Les « meypayatt » sont les exercices qui favorisent la circulation de l’énergie dans les « nadis » (canaux d’énergie subtile) mais aussi la coordination et la mémoire. L’accent est mis sur la fluidité par des mouvements coulés, qui évoquent l’eau dans le lit de la rivière

   

S’ensuivent des exercices d’attaque à mains nues, sur des lignes puis dans les 4 directions ("otta chaudu"). Ces exercices développent la conscience corporelle, la maitrise de l’espace et la mobilité du regard.

  

 Le cours s'ouvre en général ou se clôt sur une salutation kalari (En Inde, "Puthara Vandanam" cette cérémonie est traditionnellement dédiée à la terre mère, au Maître d'enseignement mais aussi à la nature, à ses animaux et à la vie en général).

 

 A la fin de la première année, les élèves les plus réguliers parviennent à la pratique des armes en bois (kolthari) et rares sont les élèves qui atteignent l’étape « angathari » (armes en fer) dont l’enseignement se fait plutôt en Inde au cours de stages de longue durée.